Le gouvernement américain achète une centaine de brouilleurs poratble de drones pour protéger les installations, les biens et le personnel du gouvernement. Le brouilleur interfère avec les commandes radio du drone, évitant les alternatives dangereuses impliquant des balles et d'autres projectiles.
Selon Defensetech, Battelle Labs vend son brouilleur de drone portatif DroneDefender au ministère de la Défense et au Department of Homeland Security. Le brouilleur, qui ressemble à un croisement entre une antenne TV vieille école et un fusil d'assaut, peut arrêter les drones à plus de 400 mètres.
Le DroneDefender fonctionne en dirigeant l'énergie radio sur le drone, perturbant ainsi la liaison entre le drone et l'opérateur. Le brouilleur fonctionne sur des bandes de fréquence industrielles, scientifiques et médicales (ISM) communes. La fréquence 2,4 GHz, l'une des fréquences de commande de drones les plus courantes, fait partie de la bande ISM.
Le brouilleur peut également perturber les signaux GPS, une caractéristique importante des drones autoguidés reposant sur les directives de navigation par satellite. Une fois coincé, le drone peut alors être dirigé pour planer en place.
L'approche «soft kill» de DroneDefender consistant à désactiver le drone en coupant les commandes et les liens de navigation est préférable à une approche plus cinétique - un fusil chargé de birdhot, par exemple. Un flux d'énergie d'onde radio ne blessera pas les personnes et ne causera aucun dommage aux biens.
Le système pèse quinze livres, y compris un sac à dos de batterie, et peut être utilisé en continu jusqu'à cinq heures
DoD et DHS achètent un total de 100 DroneDefenders, mais ne discuteront pas du coût unitaire spécifique ou des agences qui les recevraient.
